Me perdre fut sans aucun doute le plus grand moment et la plus grande révélation de ma vie – à ce jour. Se perdre, et se trouver aux côtés de tous les autres perdus. Découvrir leurs chemins, leurs écrits, leurs dimensions, leurs questions.

Et tomber de si haut ! On entend bien volontiers, mais d’une oreille alors presque sourde, le génie des plus grands philosophes. Mais sans avoir effleuré leur monde, il me semble tâche bien ardue que celle de discerner leur perte — leur lieu de vie.

Moi qui pensais déjà voir hors du commun, par un affect certain pour la poésie et pour les citations de Cioran (lequel disait pourtant qu’il fallait « se méfier des penseurs dont l’esprit ne fonctionne qu’à partir d’une citation »), je me suis senti happé comme jamais auparavant par une énergie si intense, si logique, si chaude et ô combien effrayante à la fois — irréelle.

Ce qui me plait dans cette appréhension de l’incompréhensible dont je crois avoir été sujet, c’est qu’elle ne fut influencée par aucun terme, aucun parasite, aucun guide. Tout était si pur.

Mes notes et reliques de ce moment furent alors dénuées de notions communes relatives au monde de la métaphysique, mais je ne pus m’y fermer éternellement. Ayant atteint un certain jalon, l’existant me tendit les bras. Quelle vastité ! Le génie des créateurs de ces mots et réflexions n’est plus à porter à mon égard ; je suis totalement convaincu.

Voici donc, de cet océan, les quelques notes qui en découlent.

Notions

Penseur → Synonyme d’intellectuel, les nouveaux prophètes ?

Méta (préfixe) → Préfixe qui provient du grec μετά (meta) (après, au-delà de, avec). Il exprime à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d’aller au-delà, à côté de, entre ou avec. Selon le contexte, le préfixe équivaut au sens de profond (comme les métadonnées ou le métalangage), haut ou grand (comme méta-revue).

Philosophie:

  • Métaphysique → Étudie la nature fondamentale de la réalité. Elle s’intéresse à des concepts tels que l’être, l’identité, l’espace et le temps (ils vont ensemble), la causalité, la nécessité et la possibilité. Elle comprend notamment des questions sur la nature de la conscience et la relation entre l’esprit et la matière, ou entre la substance et l’attribut. La métaphysique est considérée comme l’une des quatre principales branches de la philosophie, avec l’épistémologie, la logique et l’éthique.
    • Être (Ontologie) →  « Qu’est-ce que l’être ? » = la « science première » – Questionne notamment le terme d’existence qui est en soi ambigu.
    • Identité → Soulève la question métaphysique des rapports entre le Même et l’Autre, ainsi que celle du devenir.
    • Philosophie de l’espace et du temps → Une branche de la philosophie qui traite des problèmes liés aux caractères épistémologiques et ontologiques de l’espace et du temps.
      • Espace→ Depuis Descartes jusqu’à nous, « l’espace est appréhendé comme un réceptacle, comme contenant vide, homogène, doté de trois dimensions […], il s’étend de manière uniforme et équivalente en toutes ses directions ». On peut résumer à trois types de positions l’attitude des philosophes vis-à-vis de la question de l’espace:
        • L’espace entendu comme réceptacle ou contenant des corps matériels et théâtre des rapports entre ces corps, dans lequel le vide est possible et nécessaire.
        • L’espace défini comme somme des lieux occupés par des corps dans lequel le vide est exclu dont les plus illustres représentants sont Aristote et Descartes.
        • L’espace comme condition a priori de la sensibilité chez Kant. Dans l’usage de Kant, l’ « a priori » est aussi une connaissance « indépendante de l’expérience ». Cela s’oppose à une connaissance a posteriori, empirique, factuelle, à ce qui est « issu de l’expérience ».
      • Temps → C’est principalement sous la forme du « temps qui passe » que toute existence humaine prend conscience du phénomène du temps. Les interrogations à son sujet accompagnent depuis l’origine toute l’histoire de la philosophie.
    • Causalité → La causalité désigne la relation de cause à effet. Le principe de causalité s’énonce ainsi : « Tout phénomène a une cause »
      • Spinoza : « D’une cause déterminée résulte nécessairement un effet ; et, inversement, si aucune cause déterminée n’est donnée, il est impossible qu’un effet se produise ».
      • Kant, pour sa part, affirme : « Loi de la causalité : Tous les changements arrivent suivant la loi de liaison de la cause et de l’effet »18. Cette vision est remise en cause par des phénomènes sans « cause » apparente dans le domaine quantique : désintégration d’un noyau instable, apparition de paires particule-antiparticule, fluctuations quantiques, sauf à faire intervenir d’hypothétiques variables cachées (voir inégalités de Bell).
      • Quantique: Cette vision est remise en cause par des phénomènes sans « cause » apparente dans le domaine quantique : désintégration d’un noyau instable, apparition de paires particule-antiparticule, fluctuations quantiques…
    • Mais aussi:
      • Philosophie de l’esprit (super important) → Se propose d’étudier la nature de l’esprit, ainsi que sa relation avec le monde physique. Le problème corps-esprit entendu au sens large – problème de la relation des états mentaux au corps – est communément considéré comme la question centrale de la philosophie de l’esprit.
      • Matière → À l’origine, la matière désigne l’élément naturel destiné à être « informé » (travaillé) par l’homme (le bois, l’argile) ; puis elle est devenue progressivement le fond indifférencié, le réceptacle. Devenue pur concept, elle est atteinte par une opération de l’esprit et correspond à ce qui pourrait subsister si l’on faisait abstraction de toutes les qualités particulières d’une chose. Elle n’est pas un simple matériau passif mais manifeste une certaine nécessité interne qui autorise à la faire figurer parmi les causes ou même les principes.
      • Substance (en philosophie) → Désigne ce qu’il y a de permanent dans les choses qui changent ; concept phare du Monisme, Dualisme et Pluralisme, définis un peu plus loin.
      • Attribut → Au sens métaphysique, un attribut est une propriété essentielle (L’essence désigne en métaphysique « ce que la chose est ») d’une substance – « Par attribut, j’entends ce que l’intellect perçoit de la substance, en tant que cela constitue son essence. »
      • Substance et Attribut (cf. un peu plus bas)
      • Nécessité → Est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être, ce qui doit être. S’oppose à la contingence, qui est le statut des propositions qui ne sont ni toujours vraies, indépendamment de toute valeur de vérité (c’est-à-dire tautologiques), ni toujours fausses (c’est-à-dire contradictoires).
      • Possibilité et Impossibilité
  • Méta-éthique → Questionnement sur les fondements de l’éthique.
  • Épistémologie → Étude de la connaissance scientifique. Interessant: Au tournant du xixe siècle dans le xxe siècle, on assiste en Allemagne à une dichotomie entre « sciences naturelles » et « sciences de l’esprit ».
  • Métalogique → La métalogique est l’étude de la métathéorie de la logique, autrement dit des règles formelles que doit respecter toute argumentation correcte

Nature vs Culture (Nature vs Nurture)

  • La nature se réfère en grande partie à notre génétique. Il comprend les gènes avec lesquels nous sommes nés et d’autres facteurs héréditaires qui peuvent avoir un impact sur la formation de notre personnalité et influencer la façon dont nous nous développons de l’enfance à l’âge adulte.
  • La culture englobe les facteurs environnementaux qui ont un impact sur qui nous sommes. Cela inclut nos expériences de la petite enfance, la façon dont nous avons été élevés, nos relations sociales et la culture environnante.

Singularité

  • Le fait pour une chose d’être singulière, c’est-à-dire spécifique, particulière, individuelle, ou encore ce qui est singulier, c’est-à-dire unique, à cette chose, appelé « le propre » de cette chose (cf. Universalité très interessant pour la métaphysique).
  • La définition mathématique est tout aussi fondamentale rapportée à la métaphysique → Se dit d’un point où un objet mathématique n’est pas bien défini (par exemple, une valeur où une fonction d’une variable réelle devient infinie ou encore un point où une courbe a plusieurs tangentes). Elle est la traduction parfaite de l’imperfection de notre savoir et de nos conceptions.
  • « La Singularité est une religion sans aucune fondation scientifique. »

Transcendance → Indique l’idée de dépassement ou de franchissement. Caractère de ce qui est au-delà du perceptible et des possibilités de l’intelligible (entendement).
Opposé à l’immanence  qui désigne, en philosophie et en parlant d’une chose ou d’un être, le caractère de ce qui a son principe en soi-même, par opposition à la transcendance qui indique une cause extérieure et supérieure

Physique quantique → La physique quantique recouvre l’ensemble des domaines de la physique où l’utilisation des lois de la mécanique quantique est une nécessité pour comprendre les phénomènes en jeu. La mécanique quantique est la théorie fondamentale des particules de matière constituant les objets de l’univers et des champs de force animant ces objets. Marque une rupture avec ce qu’on appelle maintenant la physique classique, qui regroupe les théories et principes physiques connus au xixe siècle — notamment la mécanique newtonienne et la théorie électromagnétique de Maxwell — et qui ne permettait pas d’expliquer certaines propriétés physiques.

Esprit quantique (ou conscience quantique) → Hypothèse qui suggère que des phénomènes quantiques sont impliqués dans le fonctionnement du cerveau et en particulier, dans l’émergence de la conscience. Cette hypothèse part du principe, controversé, que la physique classique et son déterminisme ne peut expliquer la conscience.

  • Le philosophe David Chalmers déclare que la volonté des théories sur l’esprit quantique est : « une Loi de Réduction du Mystère : la conscience est mystérieuse et la mécanique quantique l’est aussi, peut-être alors ces deux mystères ont-ils une source commune. »

Cognition quantique → Domaine émergent des sciences cognitives qui applique le formalisme mathématique de la mécanique quantique pour modéliser des phénomènes tels que le traitement de l’information par le cerveau humain, la prise de décision, la mémoire, la formation de concepts et le raisonnement conceptuel, le jugement et la perception.

  • Se distingue clairement de l’hypothèse de l’esprit quantique selon laquelle le cerveau serait le siège de phénomènes micro-physiques propres à la mécanique quantique.

Anthropocène, « l’Ère de l’humain » → Proposition d’époque géologique qui aurait débuté quand l’influence de l’être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative à l’échelle de l’histoire de la Terre.

Capitalocène → Terme utilisé par certains scientifiques pour désigner l’ère géologique actuelle, débutant avec le développement du système capitaliste, qui serait marquée par l’influence sur la biosphère et le climat des hommes pris dans un certain mode de production.

Thanatologie → L’étude de la mort.

Caïn et Abel (Genèse) → Animal vs Être Social

Livre de la Genèse (avec Adam & Eve) → Premier livre de la Bible, fondamental pour le judaïsme et le christianisme.

Loi mosaïque → Ensemble des préceptes donnés par Moïse au peuple juif, consignés dans la Torah.

Courants, positions, doctrines & religions

Nihilisme → Séparation entre les valeurs et les faits, proclamation de l’impossibilité de hiérarchiser les valeurs. Le nihilisme repose sur la remise en question des causalités, intentionnalités et normativités de l’existence. Il est une attitude ou doctrine qui nie l’être et l’absolu, et qui donc verse dans le relativisme.

  • Formes de nihilismes
    • Selon Gorgias, qui définit parfaitement mes pensées initiales, et ce à l’époque de la Grèce Antique.
      • Rien n’existe.
      • Si quelque chose existe, ce quelque chose ne saurait être appréhendé et encore moins connu par l’homme.
      • Même s’il l’était, son appréhension ne serait pas communicable à autrui.
    • Selon Nietzsche – « Que les plus hautes valeurs se dévalorisent »
      • Nihilisme passif (aussi appelé « nihilisme des faibles »)
      • Nihilisme actif (aussi appelé « nihilisme des forts »)
      • Nihilisme de la pensée (reservé à l’élite des esprits libres, la manière la plus divine de penser selon Nietzsche) → La négation absolue de l’être, il n’y a pas du tout de vérité ; nos pensées sont alors nécessairement fausses.
    • Selon Cioran, influencé par Nietzsche et le nihilisme de la pensée
      • Nihilisme « pessimiste » → Aucune lueur d’espoir : « Contre l’obsession de la mort, les subterfuges de l’espoir comme les arguments de la raison s’avèrent inefficaces ». La vie est un non-sens absolu.
    • Bouddhisme et nihilisme
  • Critiques
    • Jean-Paul II en 1998 → Considère le nihilisme comme une conséquence de la crise du rationalisme
      • « Ses adeptes font la théorie de la recherche comme fin en soi, sans espérance ni possibilité aucune d’atteindre la vérité. Dans l’interprétation nihiliste, l’existence n’est qu’une occasion pour éprouver des sensations et faire des expériences dans lesquelles le primat revient à l’éphémère. »
      • Il considère que le nihilisme « qui est à la fois le refus de tout fondement et la négation de toute vérité objective » correspond à « une conception plus générale qui paraît constituer aujourd’hui la perspective commune de nombreuses philosophies qui ont renoncé au sens de l’être ».

Combien de substances [terme défini avec la métaphysique] ?

  • Monisme → Substance unique, souvent soit la matière (matérialisme) ou l’esprit (idéalisme)
  • Dualisme → La matière et l’esprit
  • Pluralisme → Nombreuses substances, plusieurs réalités

Biologisme / Déterminisme biologique  (+/- = déterminisme génétique) → Doctrine philosophique qui dit que l’homme est déterminé par son corps, car l’homme est soumis à ses passions, à ses pulsions, à ses instincts. La conscience n’est qu’une anecdote, un détail – voire une erreur de l’évolution. Ce qui importe, c’est le corps. Le libre arbitre n’est qu’une illusion due à l’ignorance des causes qui nous déterminent (cf. causalité).

Réalisme moral → Thèse méta-éthique selon laquelle il existe des vérités morales objectives qui peuvent être découvertes et justifiées par la raison.

Scepticisme moral → Opposé au réalisme moral. Classe de théories méta-éthiques qui dit que personne n’a de connaissance morale.

Amoralisme → Conséquence du scepticisme moral. Doctrine qui préconise l’ignorance ou le mépris de la morale. Elle rejette la morale courante ; elle prône l’ignorance complète d’intentions morales et la croyance que la théorie de la moralité est immatérielle. Par exemple, la science ou la vie organique sont amorales. Le bien et le mal, le droit et la justice sont des inventions humaines.

Nominalisme → Considère que les concepts sont des constructions humaines et que les noms qui s’y rapportent ne sont que conventions de langage. Les êtres ne sont pas intrinsèquement porteurs des concepts par lesquels nous les appréhendons. Le nominalisme soutient que les noms ne sont que des instruments permettant de décrire commodément le réel.

Anthropomorphisme → Tendance à concevoir la divinité à l’image de l’homme.

Stoïcisme → En tant qu’êtres sociaux, la voie du bonheur pour les êtres humains consiste à accepter le moment tel qu’il se présente, à ne pas se laisser contrôler par le désir du plaisir ni la peur de la douleur, à utiliser son esprit pour comprendre le monde et à faire sa part dans le plan de la nature, à œuvrer avec les autres et à les traiter de manière juste et équitable. « La vertu est le seul bien » pour les êtres humains et les choses extérieures telles que la santé, la richesse et le plaisir ne sont ni bonnes ni mauvaises en soi, n’ayant de valeur qu’en tant que « matière sur laquelle la vertu peut agir ». La meilleure preuve de la qualité philosophique d’un individu est non pas ce qu’il dit, mais la manière dont il se comporte. Pour mener une vie bonne, il faut, pour les stoïciens, comprendre les règles de l’ordre naturel, car selon eux tout est enraciné dans la nature.

Athéisme → Absence ou refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Opposé au théisme.

Théisme → Il existe un Dieu à la fois personnel, unique, cause du monde dans lequel il agit. Le théisme n’est pas nécessairement religieux, il peut aussi être philosophique.

  • Théisme religieux : la relation de l’homme avec Dieu passe par des intermédiaires (la religion)
  • Théisme philosophique : Dieu régit l’univers directement

Plusieurs formes de théisme :

  • Panenthéisme
  • Hénothéisme (reconnaissance d’un dieu principal, sans nier l’existence d’autres dieux)
  • Monothéisme
  • Polythéisme
  • Et à côté de lui (sur le point de la transcendance) le panthéisme (parfois assimilé à un athéisme)

Monothéisme → Il existe un Dieu transcendant unique, omnipotent, omniscient et omniprésent.

Polythéisme → Opposé au monothéisme. Plusieurs dieux.

Panthéisme → « Dieu est tout » ; se distingue du monothéisme en considérant que Dieu n’est pas un être personnel distinct du monde, mais qu’il est l’intégralité du monde.

Déisme → Rejette toute révélation et ne croit qu’à l’existence d’un Dieu comme cause du monde et à la religion naturelle.

Et son contraire, théisme: une personne qui croit en l’existence d’un dieu ou de dieux, plus précisément d’un créateur qui intervient dans l’univers.)

Pandéisme → Combinaison du panthéisme et du déisme. S’appuie sur 4 thèses :

  1. Il existe un Dieu créateur (bien qu’il ne puisse faire l’objet d’une instrumentalisation religieuse).
  2. Dieu est devenu l’univers.
  3. Actuellement, tout ce qui est, existe non seulement par Dieu, mais en Dieu.
  4. Dieu n’est pas un être personnel distinct du monde, mais il lui est immanent (par opposition à l’idée d’un Dieu créateur transcendant).

Panenthéisme → Tandis que le panthéisme affirme que « Tout est Dieu » et que Dieu possède la même portée ou les mêmes limites spatiales ou séquentielles que le cosmos, le panenthéisme va plus loin en déclarant que Dieu est plus grand que l’univers et que ce dernier est contenu en Lui. Dieu est transcendant et immanent. Il est l’indescriptible, le neutre, l’inépuisable, l’omniscient, l’omniprésent, l’original, l’existence infinie, l’Absolu, l’Éternel, l’Être, et le principe ultime qui est sans commencement et sans fin, – dans l’univers entier.

Naturalisme → Conception d’après laquelle tout ce qui existe – objets et événements – peut être expliqué par des causes ou des principes naturels. Écartant toute forme de transcendance, le naturalisme conçoit l’activité philosophique dans le prolongement de l’activité scientifique.

Objectivisme → « Ma philosophie, par essence, est le concept de l’homme en tant qu’être héroïque, avec son propre bonheur comme objectif moral de sa vie, avec l’accomplissement productif comme sa plus noble activité, et la raison son seul absolu. »
L’objectivisme soutient que :

  1. la réalité existe indépendamment de l’esprit de l’observateur (« réalité objective ») ;
  2. les individus sont en contact avec cette réalité à travers la perception de leurs sens qui permettent la formation de concepts suivant un processus logique inductif et déductif ;
  3. l’intention morale de l’existence est la poursuite du bonheur ou de « l’égoïsme rationnel » ;
  4. le seul système social compatible avec cet objectif moral est le laissez-faire capitaliste ;
  5. le rôle de l’art dans la vie humaine est de transformer une idée métaphysique en reproduction sélective de la réalité, dans une forme physique, qui puisse être comprise et générer une réponse émotionnelle.

Matérialisme → Tout phénomène résulte d’interactions matérielles (cf. définition de matière)

Idéalisme → Toute réalité se ramène à des déterminations de l’esprit (ne doit pas être confondu avec l’aspiration à un idéal éthique concernant la société)

Réalisme → Affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit. S’oppose à l’idéalisme, lequel soutient que le monde n’est qu’une représentation et n’a pas d’existence autonome. Lorsque l’on adopte une position réaliste, on soutient au contraire que l’existence du monde précède l’existence de notre esprit et que le monde continue d’exister sans lui. Le réalisme affirme que le monde est une chose et que nos représentations en sont une autre.

Relativisme (+ anti-réalisme) → Les évaluations dépendent de la perspective d’un observateur ou de leur contexte.

Scepticisme (aussi appelé pyrrhonisme) → La vérité est inaccessible et il faut donc adopter une attitude critique à l’égard de toutes les opinions dogmatiques en les « examinant ».

Sophisme → Raisonnement faux, avec l’intention d’induire en erreur. Le sophisme se distingue ainsi d’un paralogisme, où le faux raisonnement est involontaire. Les sophistes, qui sont à l’origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même. Ils ont été réfutés et discrédités par des philosophes comme Aristote, Socrate, Platon, Bacon, Mill ou Bentham.

Berserk & l’hindouisme :

Noms

Marx → Le plus populaire des philosophes. CitationsDébat avec Obama

NietzcheCitations (« Dieu est mort » très stylé, on ne parle pas de l’état mais d’un nom commun ? La mort comme objet principal de la quête ultime de savoir ?)

KantKant et la religion

Schopenhauer → Penseur pessimiste.

Cioran → Philosophe du désespoir.

Spinoza → Spinoza restera pour l’histoire le philosophe du bon sens concret et de l’analyse rationnelle (Uranus en signe de la vierge) qui refusait tout anthropomorphisme religieux. Sans doute, il restera le garde fou de la philosophie. (Il est moniste)

Heidegger → Un poil nazi sur les bords, mais tout doit être enseigné. Cela ne signifie pas que tout doit être approuvé. – Martin Heidegger et le problème de l’espace

Hegel → Probablement le philosophe le plus difficile à lire. Pour lui, la philosophie doit englober tout ce qui est.

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